Les MICI ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, sont plus précisément la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH). Ces deux pathologies sont caractérisées essentiellement par une inflammation au niveau de la paroi du tube digestif, due à une suractivité du système immunitaire du tube digestif.
Concernant la maladie de Crohn, il est tout à fait possible de rencontrer cette inflammation à n’importe quel niveau du tube digestif. Quant à la rectocolite hémorragique, elle ne touche que le côlon et le rectum, comme son nom l’indique.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont traitées actuellement par deux méthodes différentes, à savoir :
- Les traitements des poussées : ils consistent à éliminer l’inflammation et favoriser la cicatrisation des muqueuses intestinales,
- les traitements de fond : des immuno-modulateurs et des immunosuppresseurs utilisés pour éviter l’apparition de nouvelles lésions.
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Quel est le rôle de l’alimentation face aux MICI ?
Lorsque les poussées sont sévères, les repas doivent impérativement être adaptés aux symptômes que le patient présente. Par conséquent, des carences et une dénutrition sont probables et doivent être prévenues par les gastro-entérologue ou encore un diététicien. Par contre, aucune étude n’a confirmé la nécessité de l’exclusion d’un aliment en cas de MICI.